La DMLA

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est comme son nom l’indique une pathologie de la macula (zone de la rétine qui permet la vision fine centrale) touchant les personnes de plus de 50 ans.

Le patient présente une baisse d’acuité visuelle central suite à une dégradation des cellules rétiniennes via un processus inflammatoire neuro-dégénératif. 

Les principaux facteurs de risque sont les antécédents familiaux (parents ou fratrie) et le tabac. 

La phase la plus précoce de la maladie est la Maculopathie Liée à l’Âge (MLA) où des signes cliniques (Drusen) sont visibles par l’ophtalmologue lors de l’examen ophtalmologique sans retentissement sur l’acuité visuelle.

Lorsque l’acuité visuelle est diminuée, on parle alors de DMLA. 

Il existe deux grands types de DMLA : sèche (non exsudative) et humide (exsudative).

La DMLA sèche est caractérisée par une baisse de l’acuité visuelle lente (plusieurs années à décennies) plus ou moins associée à des métamorphopsies (vision déformée des lignes droites). Le traitement consiste à des compléments vitaminiques qui ne sont pas indispensables mais pourrait induire un ralentissement sur l’évolution de la maladie. L’arrêt du tabac est conseillé pour les fumeurs. Des essais cliniques pourraient montrer des pistes encourageante de traitement afin de ralentir l’évolution de la maladie chez certains patients. 

La DMLA humide est caractérisée par des néovaisseaux se développant à partir d’un tissu sous-rétinien appelé la choroïde. Ces néovaisseaux vont induire une baisse d’acuité visuelle rapidement progressive (en 24-72h) souvent associé à des métamorphopsies. Il est alors urgent de traiter à l’aide d’injection intra-oculaire (IVT) afin de limiter la progression de ces néovaisseaux. Les injections intra-oculaires sont réalisées au sein du cabinet à un rythme d’une injection tous les 1 à 3 mois. 

Enfin il est à noter que la DMLA entraine une baisse de vision centrale gênant le patient dans les activités nécessitant une vision fine tel que la lecture et l’écriture. Cependant la vision périphérique reste conservée permettant une autonomie du patient dans les gestes de la vie quotidienne (s’habiller, faire ses courses etc…) 

  • La maculopathie liée à l’âge est par définition asymptomatique. Seul l’ophtalmologue lors d’un examen clinique pourra poser le diagnostic.

    Il est conseillé de dépister la pathologie à partir de 50 ans lors d’une consultation chez votre ophtalmologue.

  • Les symptômes sont une baisse de l’acuité visuelle centrale d’évolution très lente (sur plusieurs années/décennies).

  • Une baisse de la vision centrale rapidement progressive (24 à 48 heures) le plus souvent associée à une déformation des lignes (métamorphopsies).

    Il est conseillé de consulter en urgence un ophtalmologue.


Le diabète oculaire

L’examen du fond d’oeil retrouve alors des hémorragies, des anomalies vasculaires appelées micro-anévrismes et des exsudats reflets des vaisseaux sanguins à la paroi fragile. Lorsque cette souffrance rétinienne devient plus marquée, des vaisseaux dits pré-rétiniens (en avant de la rétine) se développent et peuvent être à l’origine de diverses complications tel qu’une hémorragie intra-oculaire.

Les complications du diabète peuvent être grave mais il est à noter qu’elle concerne avant tout les patients dont l’équilibre du diabète est difficile ou bien où l’évolution de la maladie est longue. Un suivi ophtalmologique régulier est nécessaire afin de dépister et prévenir les complications ophtalmologiques du diabète. 

Le plus important est la prévention de la rétinopathie diabétique par  le contrôle du diabète. Dans certains cas un laser Argon est nécessaire afin de protéger la rétinopathie est prévenir/limiter le développement de néovaisseaux pré-rétiniens. La rétinopathie diabétique est asymptomatique dans les stades les plus précoces de la maladie d’où l’interêt d’un dépistage régulier tous les ans et parfois plus rapprochés si nécessaire.

Le diabète est un trouble métabolique induisant un taux de glucose sanguin trop élevé. 

Un diabète non contrôlé c’est à dire avec des taux d’hémoglobine glyqué (HbA1c) au dessus des valeurs cibles peut avoir au long cours des retentissements sur le plan ophtalmologique. 

La rétinopathie diabétique (c’est à dire atteinte de la rétine par le diabète) est une souffrance rétinienne entrainant des anomalies vasculaires rétiniennes. La rétine est alors en souffrance car les vaisseaux sanguins ne jouent plus suffisamment leur rôle d’apporter l’oxygène à la rétine.

L’oedeme maculaire diabétique est l’accumulation de liquide au sein de la macula (zone de la rétine qui permet la vision fine). Le patient présente une baisse d’acuité visuelle et une tâche au centre de la vision. Le diagnostic est réalisé à l’aide d’un OCT. Il est alors nécessaire de réaliser des injections intra-oculaires régulières toutes les 1 à 4 mois en fonction des cas et de l’évolution de la pathologie.

  • A un stade précoce la rétinopathie diabétique est asymptomatique d’où la nécessité d’un dépistage systématique tous les ans.

    Quand la pathologie est plus évoluée une baisse de la vision plus ou moins rapide peut-être retrouvée.

  • Le diabète accélère l’apparition d’une cataracte. Il peut également être responsable d’un glaucome.

  • Vous devez consulter en urgence devant toute apparition de corps flottants ou baisse de la vision rapide.